Thursday, July 29, 2010

aventure... d'envergure

À ses côtés, même préparer un voyage c'est une aventure
D’envergure.

Cela commence avec la destination – sujette au changement chaque jour. Vendredi, ce fut l’Inde, Chine ensuite. Samedi, de retour en Europe, ce fut le tour de l’Autriche. Dimanche, l’atlas montrait l’Espagne en toute sa splendeur. Mais, noblesse oblige à la rigueur,
donc au changement.
Par conséquent,
un revirement
encore plus imposant.

Moins de trois semaines avant le départ…

Thursday, July 22, 2010

Routine mutine

Fatiguée depuis un bout, le matin, avant tout autre geste, j’ouvre ma bouche pour prendre une première gorgée de thé. Je répète l’exercice encore une fois avant de lui dire bonjour et de lui demander s’il a bien dormi. Ce n’est qu’après ce rituel que j’ouvre les yeux pour voir son sourire coquin. (C’est lui qui prépare le thé et qui me tend tendrement la tasse. Si ce n’est pas tendrement, je ne saurais pas le dire, je ne fais que supposer, car c’est plus facile pour le restant de ma santé mentale)

Je n’aime pas les routines, mais cette fatigue qui me tue à petit feu, me condamne à en accepter celle-ci.

Ce matin, j’ai pris la première gorgée de thé et, au lieu du parfum subtil de jasmin, j’ai senti l’odeur, sans équivoque, d’oignon. Mon esprit, embrouillé encore dans les méandres du sommeil, a refusé d’y croire, donc une deuxième et une troisième gorgée ont rapidement suivies. Non, pas de chance: j’en prenais un bon thé vert à l’oignon. J’ouvre un oeil, je répète l’effort avec le deuxième et je regarde l’artisan de mon thé: il me demande où j’avais déambulé durant la nuit, car, à un moment je riais de bon cœur. Je ne me rappelle pas, je lui réponds et je concentre mon attention sur l’énigme du thé parce que lui a l’air de savourer le sien.

Je regarde dans ma tasse, j’y vois une petite aille transparente. Un pétale de jasmin? Je le sorts et je le regarde, étonnée. Je lui fais part de ma découverte : saveur d’oignon et en voici un pétale transparent de je n’en saurais pas dire quoi. De l’oignon, dit-il, tout rire. Comment a-t-il atterri dans ta tasse? Il part avec la tasse fautive et revient avec une autre.

Une seule gorgée et je retrouve la saveur de jasmin de mes matins : et toi, as-tu bien dormis? Et je le regarde toute réveillée, prête à recommencer la vie sous son sourire.

Monday, July 19, 2010

Tristesse

La société française moderne fixe les dimensions du lit de Procuste. Qui sera accepté ? Qui sera jeté dans la fosse à déchets de la société ? Quel critère physique faudrait-il retenir? Un bras, un os manquant, un tatouage de trop. Définir le « trop » ?

Faudrait-il mettre parmi les critères le quotient intellectuel inférieur à un certain niveau? Celui supérieur à un seuil établi? Établi par qui? Qui est l’autorité dans la matière? Un morceau de tissu en plus ou en moins serait-il un critère valable? Acceptable?

Durant la Révolution russe des gens ont été exécutés parce qu’ils n’avaient pas les mains assez calleuses ( ce critère était la base-même de la différence entre le travailleur manuel et les autres, définis comme « ennemis du peuple ») ; en Roumanie, le communisme a cherché à éliminer les intellectuels (les vrais), la propriété privée, etc.

La France se dirige vers l’interdiction du voile intégral et, comme tout excès, cette initiative me rend triste.

Beaucoup du bruit pour un morceau de tissu! Du capital politique sur le dos de quelques 2000 femmes qui, tout en vivant en France, portent le voile intégral.

Personne ne semble s’inquiéter de cet excès législatif, de cette ingérence dans la vie privée. L’argument, le bien-être de ces femmes, est si semblable à celui utilisé antan par l’Inquisition qui torturait les humains pour le bien-être de leur âme immortelle que j’ai la nausée.

A-t-on demandé l’avis de ces femmes? En définitive, Elles sont les seules concernées!


Le retour du Procuste… combien de fois l’humanité le vivra-t-elle encore, avant d’apprendre la tolérance, le respect de la différence, qu’en dis-je, le droit à la différence. Soyons différents! Pensons économie: cette année, avec le retour des mini-jupes les producteurs de tissus sont exposés au risque de faire faillite, si ce n'était pas pour les femmes qui se couvrent de la tête aux pieds.

Sunday, July 18, 2010

pensée...

Le racisme (ségrégation) est une invention des politiciens…


deux enfants, deux couleurs, un sourire, un regard étonné.


La vie serait si simple sans deux de nos inventions (en tant qu'humains) : le racisme et la religion (généralement parlant, je ne fait pas référence à une ou l’autre des religions!)